Mettre une passoire thermique en vente n’est pas interdit si tant est que vous respectiez les réglementations en vigueur concernant ce type de bien en particulier. Cela inclut la réalisation d’un audit énergétique en bonne et due forme. L’examen viendra compléter le DDT à remettre à l’acheteur. Depuis avril dernier, les objectifs du diagnostic ont été modifiés par rapport à ceux de l’audit énergétique 2023. Découvrez en quoi consistent ces changements.
Le scénario de travaux « par étapes » : pour gagner deux classes au lieu d’une seule
Si auparavant, le programme de rénovation dit « par étapes » devait mener le bien une classe plus haute au DPE, l’objectif est désormais de lui faire gagner deux marches au classement. Dans la pratique, si la propriété était notée F avant l’audit, il doit atteindre la note D en adoptant le scénario de travaux par étapes.
Le scénario de travaux « tout en un seul chantier » : pour ne plus être un bien énergivore
Le programme de travaux dit global est quant à lui, moins exigeant dans le nouvel audit énergétique. En effet, au lieu de forcément atteindre la note B comme dans l’ancienne version de l’examen, le bien doit tout au moins être noté D après les rénovations « tout en un seul chantier ». Autrement dit, l’objectif est qu’il ne soit plus une passoire thermique.
L’objectif des deux scénarios : pour un meilleur confort thermique en hiver ET en été
Le nouvel audit énergétique en vigueur depuis le 1er avril 2024 pour une vente immobilière à Pessac est en général, plus ambitieux que l’ancien. En effet, outre le fait que ses scénarios de travaux doivent permettre de réduire la consommation énergétique du bien, ils doivent également améliorer le confort thermique des lieux en hiver et aussi en été. Aucun élément ne doit donc être négligé par les diagnostiqueurs en charge de l’examen afin de protéger les résidents du bien de la rudesse hivernale et de la fournaise estivale.